Le trouble de la personnalité limite (TPL) est une maladie mentale caractérisée par une instabilité émotionnelle. Les individus aux prises avec ce trouble ont du mal à maîtriser leurs impulsions et à maintenir des relations interpersonnelles.
C'est quoi ?
Les personnes souffrant du TPL ont des problèmes d'image de soi et d'identité, pouvant aussi manifester une attitude du type « tout ou rien ». Ce trouble se caractérise communément par des comportements autodestructeurs. De plus, le TPL est souvent associé à d'autres affections psychiatriques, tels que les troubles de l'alimentation, anxieux, ou dépressifs, le trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) résiduel ainsi qu'à l'adoption de comportements à risque.
Les symptômes
Les personnes souffrant du TPL peuvent manifester des colères intenses, de la dépression ou une anxiété débilitante. Il arrive que ces épisodes soient associés à des périodes d'autodestruction, de comportements suicidaires et de toxicomanie. Les personnes atteintes peuvent modifier fréquemment leurs objectifs de carrière et démontrer une instabilité dans leurs amitiés, leurs comportements sexuels et leurs valeurs. Chez certaines personnes, on observe une attitude de dévalorisation. Elles se sentent incomprises et ressentent souvent un sentiment d'ennui et/ou de vide ; elles ont souvent du ressentiment face au jugement des autres.
Qui en est atteint ?
Les symptômes du TPL surviennent en général une première fois à l'adolescence ou chez le jeune adulte. Un à trois pourcent de la population en est atteinte et chez les femmes, le risque d'être diagnostiqué est trois fois plus élevé. Le TPL est à l'origine de 20 pour cent des hospitalisations psychiatriques.
Les causes
Le TPL ne peut pas être attribué qu'à un seul facteur. Toutefois, il est possible que des facteurs environnementaux et génétiques, jouent un rôle dans le développement des symptômes. Les résultats de la recherche semblent démontrer que de nombreux individus atteints de TPL présentent des antécédents d'abus physique ou psychologique, ont souffert de carence affective ou de séparation tôt dans l'enfance, et qu'ils ont subi des événements stressants à l'âge de l'adolescence ou adulte.
Je me retrouve totalement dans ces descriptions des symptômes.
RépondreSupprimerJe prends un médicament tricyclique que j'ai tendance à arrêter dès que je vais mieux,
mais, vu mon âge actuel, 70aine, j'ai décidé de le garder à vie. J'ai un psy que je vois,
épisodiquement. J'ai été violée à l'âge de 17 ans. Très grosses carences affectives
dans l'enfance. Un père dépressif et une mère qui me battait (il fallait bien qu'elle se
défoule !) 1ère tentative de suicide à l'âge de 12 ans, puis 2 autres plus tard. Je n'ai jamais pu parler du viol - c'était le mari de ma sœur, chez qui j'habitais dès l'âge de 14 ans. Je n'ai rien dit pendant 30 ans, puis j'en ai parlé à une doctoresse généraliste.
Suite à cela, je pense, j'ai développé un cancer de l'estomac avec métastases au pancréas. On m'a ôté l'estomac et 55 % du pancréas (tête du pancréas). J'essaie
d'avoir une vie un peu plus tranquille. L'acuponcture, les massages ayurvédiques,
l'hypnose, la méditation, le yoga... etc... m'ont beaucoup aidée. J'aime écouter les
chants grégoriens, qui m'apaisent et colorier des mandalas. Je suis toujours souriante et très soignée mais seule affectivement. C'est là mon plus grand problème à l'heure actuelle. Voilà, en gros mon histoire. D.